BG VALIDENom : Deteroc
Prénom : Kartag
Surnom : Korm, Le Vengeur
Poids : Environ 100 kilos dont 75 de muscle
Taille : 1 mètre 94
Sexe : Mâle
Age : 21 ans
Date de naissance : 1351
Lieu de naissance : Une petite villa prêt d'un village nommée Ergig
Description : Crâne rasé, une musculature impressionnante, une cicatrice sur les pectoraux. Les bras légèrement en retrait faisant gonfler d'avantage son torse.
Signes particuliers : Un taureau est tatoué dans tout son dos
Traits de caractère marqués : Trés calme en opposition à sa carrure, il utilisera d'abord sa langue avant de se servir de ses poings.
Race : Humain
Métier : Guerrier
Lieu de vie actuel : Nomade
Classe Social : Bras droit d'un prêtre d'Hoar
Classe du pj : Guerrier/Maitre d'arme
Divinité : Hoar
L'arme de prédilection : Epée à deux mains
C'est le plus ressemblant que j'ai trouvé...
BG
Je ne me souviens pas de grand chose… L’odeur du feu et de la chair brûlée, celui du sang sur mon visage. Des hurlements me parvenaient jusqu’à mes oreilles, des cris de guerre, des ordres, ou des suppliques. Pour moi ce n’était que des cris dénudés de tout sens. Les hommes armés courraient après des fuyards, tandis que d’autres profitaient des butins qu’ils venaient de récupérer.
C’est ici que je suis mort, à l’âge de 10 ans. J’étais assis, le visage livide; et en silence j’étais mort avec tous les autres sans qu’aucun métal ne souille mon corps.
Des prêtres sont venus. Ils se sont approchés de mon cadavre, puis lentement ils m’ont soulevé. Je voyais leur bouche s’ouvrir et se fermer mais aucun bruit ne se faisait entendre. Ils me portèrent. Puis me reposait, et faisait un feu. Je pensais qu’ils allaient me brûler. L’un d’eux s’approcha, me tendit quelque chose comme si il s’attendait à ce que je le prenne. Je suis resté sous l’état de cadavre : droit, froid, immobile. Il m’a ouvert la bouche avec force, m’a mis l’objet dans la bouche et a obligé mon corps à l’avaler. Puis il est parti.
Ils m’ont transporté ainsi durant un certains temps. Peut-être une journée, peut-être une année ; je n’en ai aucune idée. Mais nous sommes arrivés dans une grande ville. Puis ils sont entrés dans un bâtiment très grand, et très sombre. Ils ont traversé une cour. Mais que voulait-il faire d’un corps inerte ? On m’a laissé traîner dans un coin. Puis ils se sont mis à discuter à voix basse me jetant de temps à autre comme si je risquais de m’envoler.
L’un d’eux m’a pris et m’a emporté dans une salle. Il m’a allongé et il m’a recouvert d’un drap blanc. Mais il avait oublié de me recouvrir le visage. Essayait-il de souiller l’honneur de mon cadavre ? Il a fermé la porte et m’a laissé là… C’est le trou noir…
On me prenait, on me lavait, on me parlait, puis on me frappait, et enfin on me remettait dans la pièce, seul. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Je ne pouvais pas les laisser continuer à m’affliger cette douleur.
Je me suis concentré. Je devais me concentrer, utiliser toute ma force mentale pour bouger ces muscles. J’essayais de sentir ces doigts, de les bouger. J’y déployais toute mon énergie dans cette tâche. Je devais me venger de ce que l’on osait me faire subir. Je devais rassembler mes forces afin de réanimer ces muscles. Je devais m’approprier le contrôle de ce corps, et tuer celui qui le souillait. Plus je tentai de bouger la main, plus je sentais l’organisme que j’essayais de contrôler souffrir. La douleur venait de toute part. Une larme apparut à un de ces yeux de ce corps. Alors que mon agresseur s’arrêta de me frapper, j’ouvrai la bouche afin d’hurler toute ma rage que j’avais accumulé. Aucun bruit ne sortit. Je tentai une charge frontale mais ces jambes ne m’obéissaient pas. Avant elles me soutenaient, droite et immobile. Maintenant, elle était devenue faible et instable. Elles se mirent à trembler et je m’écroulai au sol, incapable de bouger. On m’attrapa par les épaules, on me traîna dans la salle. On m’y allongea mais je ne fus plus seul, la douleur de ce corps me tenait compagnie…
Toute la nuit, j’ai essayé de faire fonctionner ce corps, lentement, partie par partie…
Quand je pris pleinement possession de ce corps. Je fus apte à communiquer avec les prêtres. Je leur expliquai ce qu’il s’était passé. Que j’étais mort, mais que grâce à un miracle j’avais retrouvé la vie. Ils m’ont simplement répondu que je devrais remercier Hoar.
C’est comme ça que je me suis retrouvé à servir le temple d’Hoar à dix ans.