BG VALIDENom: Von Zimmer
Prénom: Marcus
Surnom:
Poids: 75kg
Taille: 1m85
Sexe: M
Age: 30
Lieu de naissance: Aux abords de Landraken
Description: Un homme en armure complète, à l'allure martiale, portant une barbe de plusieurs jours.
Signes particuliers: Le symbole de la dame de la Stratégie gravée sur son coeur.
Traits de caractère marqués: Un meneur d'hommes, réfléchi et droit, inspirant la confiance.
Race: Humain
Métier:
Lieu de vie actuel: Aldébaran/Lakhazar
Classe Social: Chevalier des Quatres Lunes
Classe du pj: Guerrier/pretre
Alignement: Loyal neutre
L'arme de prédilection utilisée: L'épée longue comme le prône sa déesse, mais également l'épée à deux mains ou l'arbalète selon la stratégie adoptée.
Divinité: La Cavalière Rouge en premier lieu, même si il prie également les trois autres dieux qui composent les Quatres Lunes.
Dame de la stratégie, Grande maîtresse de l'échiquierDemi – déesse
Alignement : Loyal neutre
Attribution : Stratégie, organisation, tactique
Domaines :
Guerre, loi, Noblesse, Organisation
Arme : Epée longue
Adeptes :Guerriers, joueurs, moines, stratèges, tacticiens
Citation:
Manifestement calme et logique, la Cavalière Rouge fait montre d’une grande compassion, même si elle ne Craint jamais d’envoyer ses adorateurs à la mort lorsque cela est nécessaire à la bonne marche d’un plan. Elle élève rarement la voix, aime les plaisanteries et rit même à gorge déployée. Elle n’apprécie pas les conduites frivoles et ne supporte pas les créatures qui changent souvent d’alliances, par caprice notamment.
L’Église de la Cavalière Rouge, connue sous le nom de la Compagnie Rouge, est une branche d’un ordre monastique de la hiérarchie de l’Église de Tempus qui s’attachait à l’organisation et à la stratégie. Elle n’est sortie de l’ombre du temple de Tempus que depuis le Temps des Troubles. Les membres de la Compagnie Rouge servent dans diverses armées de Faerûn, prenant généralement la tête de troupes d’élite. D’autres sont des instructeurs respectés dans des académies militaires. Quelques-uns sont des intendants particulièrement efficaces dès qu’il s’agit de dénicher et de gérer des provisions ou d’établir puis de conserver des lignes de ravitaillement en territoire hostile. Quelques prêtres de la Cavalière Rouge ont également écrit des ouvrages traitant de stratégie militaire. Quand ils ne sont pas de service, les prêtres de la Cavalière Rouge jouent généralement. Bien qu’ils évitent les jeux de hasard requérant davantage les faveurs de Dame Chance que l’habileté de la Cavalière Rouge, les prêtres du culte s’efforcent d’améliorer leur niveau dans des jeux abstraits de toutes sortes. Cela leur permet de songer à des lignes de pensée alternatives et à de nouveaux stratagèmes, mais également d’affiner leur faculté de saisir les intentions de leurs adversaires.
Les prêtres de la Cavalière Rouge prient pour obtenir leurs sorts la nuit, avant d’aller se coucher, se préparant ainsi à la journée à venir. En plus d’observer les jours sacrés et cérémonies importantes de l’Église de Tempus, le clergé de la Cavalière Rouge honore deux jours sacrés de marque. La Retraite est un événement annuel qui se tient durant la journée de l’Hiver fatal. Au cours de cette cérémonie très solennelle, les prêtres de la Cavalière Rouge se rassemblent dans le cadre d’une journée de rétrospectives quant aux années passées de campagnes. On parle de stratégies, on analyse les batailles et les connaissances qui en sont extraites sont intégrées aux préceptes de l’Église. Le Gambit de la Reine est célébré au premier jour de Tarsakh. Au cours de ce festival, les prêtres de la Cavalière Rouge se détendent via une journée de banquets et de jeux. On organise donc des tournois d’échec, le vainqueur recevant alors reconnaissance, mérite, promotion et, parfois, un don précieux issu de l’armurerie du temple. De nombreux prêtres se multiclassent en guerriers ou en moines.
Histoire/relations : La Cavalière Rouge fut élevée au rang divin par Tempus pour contrebalancer l’influence de Garagos. Elle sert son protecteur avec loyauté, voyant en lui une figure paternelle, et cherche à saper l’influence de Garagos et de Cyric. Elle oeuvre en étroite collaboration avec Torm, qui affiche des dispositions semblables, et voit Valkur le Puissant comme son meilleur allié en combat naval, même s’il n’est pas toujours très fiable. La Cavalière Rouge a fait de son véritable nom un secret et seul le Seigneur des Batailles le connaît. En effet, elle est parfaitement consciente que si un être, mortel ou divin, parvenait à exercer quelque contrôle sur elle, il aurait connaissance de toutes les intrigues et de tous les stratagèmes des souverains de Faerûn et des divinités des autres plans.
Dogme : Quelles que soient les circonstances, celui qui dispose des meilleures organisations, stratégie et tactique gagne à coup sûr la guerre. N’importe quel imbécile peut tirer la défaite des mâchoires de la Victoire avec l’aide de la chance. Seul un grand stratège peut s’assurer une victoire durable. La guerre est une série de batailles. Le fait d’en perdre une ne signifie pas nécessairement que la guerre est perdue. Cherchez les faiblesses de vos adversaires et reconnaissez les vôtres. Contournez les forces de votre adversaire et exploitez pleinement les vôtres. Ce n’est qu’en concentrant ses forces sur les faiblesses d’un ennemi qu’on peut le vaincre à coup sûr. En temps de guerre, préparez-vous à la paix. En temps de paix, préparez-vous à la guerre. Faites-vous des ennemis de vos ennemis des alliés, et acceptez de transiger. La vie est une suite sans fin d’escarmouches parfois espacées de guerres. Soyez prêt et prévoyez un plan de secours.
BG Chapitre 1Marcus est né dans une famille tres modeste, habitant une petite maison sans aucunes richesses, non loin de la cité de Landraken.
Sa vie se résumait à un combat de tous les jours, connaissant avec sa famille ce que voulait dire la faim et la peur du lendemain. Son père, Lodrik Von Zimmer, était devenu bucheron et se tuait à la tâche chaque jour, tandis que sa mère l'élevait lui et ses 6 autres freres et soeurs. Marcus, l'ainé, allait aider son père en foret. Il maniait l'acier avec force et determination dès 10 ans, ce qui fit qu'il apportait lui aussi de l'argent à la maison. Leur or dûment gagné dans les forêts froides et neigeuses de Landraken était depensé en la cité proche pour faire vivre la famille nombreuse. Son père avait choisi cette vie de bûcheron, loin des villes pour fuir son passé. Glorieux chevalier des quatre lunes, il avait combattu tant de fois et vu tant de massacres qu'il avait choisi une vie simple pour finir ces jours. Alors, chaque jour, alors qu'ils partaient couper le bois en fôret pour alimenter les foyers de la Cité des Neiges, le père et le fils parlaient des batailles passées, l'un avec nostalgie, l'autre avec fascination. Cette vie austère appris à Marcus la discipline et le labeur dès son plus jeune âge, mais également l'esprit martial et la stratégie. D'ailleurs, une fois le labeur de la journée fini, tandis que sa femme mettait des bûches dans l'âtre de la petite maison, Lodrik invitait son fils à jouer aux échecs. Le père aimait transmettre son savoir des batailles à son fils par l'intermédiaire de ce jeu, et Marcus encore tout jeune apprenait les tactiques des puissants chevaliers des quatre lunes sans s'en douter.
La vie suivait son cours...
Et c'est lors d'une excursion dans la foret à l'age de ces 12 ans que son père mourut.
Cette année là, il faisait froid, tres froid et la famine avait touché toute la région. Son père et Marcus chaque jour se levaient tres tôt et allaient rejoindre les autres bucherons dans la foret afin de récolter suffisamment de bois pour toucher de quoi les faire survivre. Ce jour là, les Betes sortirent aux premieres lueurs de l'aube et tiraillés par la faim, en vinrent meme à attaquer les hommes qui travaillaient à decouper les arbres. La meute attaqua une proie reculée et loin des autres, le chevalier Lodrik.
Il se défendit avec bravoure et honneur, decoupant les chairs avec force. Malheureusement le nombre incalulable de Betes affamées et leurs multiples assauts eurent raison du père de Marcus. Et quand les bucherons et le jeune fils arriverent, il était dejà trop tard, les betes avaient fui, le ventre repu par le sang et la chair fraiche du bucheron. Cette premiere experience marqua profondément le jeune garçon. Il pleura sur le corps sans vie de son père longuement avant de prendre la hache de celui ci, plus grande et plus lourde que lui, et de decapiter avec toute sa rage chaque bete tombée sous les coups puissants du feu bucheron. Il jura à la mémoire de son père d'etre aussi fort et aussi brave que lui, et de devenir chevalier.
Deux années passèrent, il prit le role du père dans la famille, subvenant aux besoins des siens, devenant plus mature et plus dur que lui auraient donné son age. Les temps étaient durs et Marcus le devenait également.
Chaque jour, le jeune homme de 12 ans partait pour subvenir aux besoins de sa famille. Le soir exténué, il regardait le jeu d'echecs attendant un coup imaginaire joué par son père...
Cette rude période dura deux longues années, Marcus se sacrifiant corps et âme pour sa famille et sa mère, mais en n'oubliant pas les enseignements importants légués par son père.
Lorsque les autres enfants de la famille purent enfin aller travailler en forêt ou à la Cité des Neiges, Marcus sût que son heure était venue de quitter les siens pour commencer sa propre vie. Après une longue discussion avec sa mère, il alla à la Cité des Neiges et prit la première caravane venue. Il se présenta le lendemain au Temple de la Cavalière Rouge à Lakhazar, et implora la grande prêtresse de lui accorder l'accès au temple. Il souhaitait qu'on lui enseigne la voie de la Tactique, car par ce biais il trouverait un lien avec la mémoire de son père, si cher à ces yeux. La prêtresse chargée de lui faire comprendre la voie de la déesse n'eut aucun mal. Le jeune homme était des plus posé et réfléchi, sachant que son avenir se jouait ici et non plus dans les forêts de Landraken. La parole de la déesse etait claire, précise et logique mais avant tout si familière au jeune homme. Sans que Marcus s'en rende compte, son père Lodrik lui avait donné les valeurs des chevaliers des quatre lunes et en particulier celles de la Cavalière Rouge. Ainsi résonnait déjà en son coeur la volonté de la déesse de la Stratégie.
Chaque jour était une nouvelle préparation, le jeune homme au regard dejà si marqué et profond entrainait son corps et son esprit. Le matin, il venait, avec les autres novices, écouter l'office de la prêtresse Siléna. Agenouillé sur le sol glacial de la batisse en pierre, il priait ensuite pour les siens et son père. Il priait également pour demander force à sa déesse, la force de continuer à vivre, lui qui avait tant souffert et avait sacrifié sa jeunesse.
Apès le dejeuner, il prenait une épée et un livre et allait s'entrainer sans dire un mot toujours dans ce même boisé. Appliqué et méthodique, il apprenait de nouvelles passes et feintes, jetant des regards au livre ouvert d'un maitre d'armes, posé avec soin sur une souche.
C'est dans ce boisé qu'il rencontra, grâce soit rendue à la Cavalière Rouge, une femme d'une beauté et d'une volonté sans égale.
Aradriel était son nom, fille du Grand Chene.
Ils passèrent le peu de temps qu'ils leur restaient après leur devoir respectif à croiser le fer et à parler de leurs blessures. Chacun apporta à l'autre sa différence, ses forces et ses faiblesses.
ils s'aimèrent.
Deux trop courtes années.
Le temps que l'homme comprenne la langue des Seldarins et le serment qui les liaient à Aldebaran, et que la femme apprenne la passion et la fougue des hommes.
Puis la prêtresse de Lakhazar déclara Marcus fin prêt à semer les enseignements de la Cavaliere Rouge au monde. Le jeune disciple fut honoré de cette decision et partit donc accomplir ce à quoi il aspirait, laissant derrière lui une femme qui savait que son devoir passerait avant tout.
Il ne la revit jamais.
Les années passèrent, Marcus faisant des allers retours réguliers entre le Temple et la petite maison familiale. Puis à l'aube de ces 30 ans il prit sa décision.
Partir à Aldébaran, sur les traces de son père, sur les traces des chevaliers des quatre lunes...
Les sacrifices avaient été necessaires pour lui forger ce caractère et cette dévotion inébranlable en la Cavalière Rouge. Il aspirait dorénavant à suivre les traces de son glorieux père et à devenir chevalier tout comme lui.
Il aspirait à guider les hommes dans la guerre et la paix...