La Côte d'Opaline n'est qu'une petite étendue de terre au centre d'un vaste monde, qui n'est lui-même que la troisième planète parmi huit en orbite autour du même soleil, celui-ci étant enfermé dans une sphère de cristal au sein d'un chaos sans cesse en mouvement, lequel n'est qu'une dimension alternative parmi des myriades d'autres.
Mais pour les races de Toril, elfes, nains, gnomes, petites-gens et humains, Toril, c'est chez eux.
LA PLANÈTE ET SES CONTINENTS.
Abeir-Toril, ou plus communément Toril, est le nom du globe sur lequel se trouvent La Côte d'Opaline, et les Royaumes Oubliés, de la même façon que la Terre est le globe sur lequel se trouve l'Eurasie. Ce nom archaïque signifie berceau de la civilisation, et il est rarement utilisé dans le langage courant.
Abeir-Toril est une planète d'une taille comparable à celle de la Terre, dominée par un immense continent situé dans son hémisphère nord, ainsi que par plusieurs autres masses continentales éparpillés à sa surface. La partie ouest du continent Nordique est appelée Féerûne, la partie Est, Kara-Tur, et la partie sud, Zakhara. Il y a également les Terres de la Horde et Maztica ou le Vrai Monde.
Mais j'aimerai que l'on parle d'un continent encore si jeune mais déjà au passé si lourd. Les peuples qui ont peuplé la Côte d’Opaline sont ceux qui ont voulu ne pas avoir peur de voir plus loin que Kara-Tur, soit pour trouver une nouvelle voie pour le commerce maritime, soit pour trouver peut-être un lieu de paix qu’ils ne trouvaient pas, ou par simple goût pour les nouvelles découvertes. Dans tous les Royaumes Oubliés que très peu de gens savent que la Côte d’Opaline existe vraiment.
Il vous faudra voyager par de la les montagnes et les plaines de Kara-Tur et traverser la Mer de l'Est pour finalement voir apparaître doucement les plages de sables La Côte d'Opaline.
Un énorme continent, où finalement, encore si peu découvert.
Abeir-Toril possède un unique satellite, Séluné (du nom de la déesse du ciel nocturne et de la navigation). Ce corps céleste lumineux entraîne dans son sillage une multitude de fragments brillants, nommés Larmes de Séluné. On dit que ces dernières ne sont rien de plus qu'un essaim d'astéroïdes et de débris divers ; pourtant, même pendant la nouvelle lune, elles conservent leur pouvoir réfléchissant et restent lumineuses.
Outre Séluné, on peut distinguer sept planètes dans le ciel parsemé d'étoiles : la sombre Anadie, la verte Coliar, Karpri et Chandos les bleues, Glythe l'annelée, l'étrange Garenne, et H'Catha à la forme de disque. Toutes décrivent une orbite régulière autour du soleil. Les étoiles sont distantes et éternelles, et forment des motifs et des constellations auxquels chaque culture a donné des noms différents.